CYBERATO Alter-perspectives disputables

Travaux et Mémoires

  • Le cadavre exquis de la centralité

    Date de publication : 20-01-2011
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    En 1933 dans « Die zentralen Orte in Süddeutschland » Walter Christaller formule le problème de la forme spatiale de la distribution de la marchandise centrale de manière contradictoire. Sur le plan empirique il affirme que la forme (géographique) de la limite de la marchandise centrale est irrégulière. Sur le plan théorique il pose que la limite centrale est circulaire (allemand : Ring et anglais : ring ; français : couronne). En 1984, il est démontré et calculé que la solution du problème géométrique de la distribution de la marchandise centrale dans une couronne (ring) autour d’un lieu central proposée par Walter Christaller est géométriquement fausse. Il est ensuite démontré que la solution géométrique exacte du problème de la centralité posé par Walter Christaller permet d’utiliser n’importe figure géométrique (régulière ou irrégulière) à 3, 4, 5 ou 6 côtés pour représenter la disposition des lieux centraux autour d’un lieu central initial Il est également démontré que les figures du triangle équilatéral et de l’hexagone régulier sont des cas particuliers ou des cas limites de la solution générale et que leur probabilité d’observation empirique est pratiquement nulle. L’image pédagogique normative du réseau central hexagonal régulier devrait être abandonnée puisqu’elle est soit fausse, soit totalement improbable.

  • La préparation aux Etats généraux de 1789 dans les bailliages de Melun et Moret.

    Date de publication : 20-01-2011
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    Les cahiers des Etats généraux des trois ordres des bailliages de Melun et Moret (département actuel de Seine-et-Marne) reflètent non seulement les préoccupations d’une élite, mais également les tensions sociales et les rapports parfois conflictuels entre les ordres et au sein même des ordres. Ce mémoire met l’accent non pas sur les résultats (les revendications portées dans les Cahiers) mais sur les relations qui s’établissent entre les différents acteurs lors de la préparation aux Etats généraux. Il étudie également la composition des assemblées de bailliages et les relations qui s’établissent entre les trois ordres et au sein des ordres. Il montre dans quelle mesure le clivage socio-économique répond à un clivage idéologique et politique. Il s’agit d’un travail d’histoire faisant appel à des notions sociologiques, dont celle de « réciprocité d’influence » qui, dans une perspective microsociologique, envisage le pouvoir comme une interaction entre groupes et individus.

  • La gestion de la croissance informelle des villes du Sud: l'exemple de la ville de Mohammedia au Maroc

    Date de publication : 20-01-2011
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    La ville de Mohammedia s’inscrit de façon notable dans la crise urbaine actuelle des Pays du Sud. Mêlant Kasbah, quartiers modernes et bidonvilles, elle fait face à un défi majeur: s’établir de façon cohérente et durable tout en faisant face aux problèmes liés aux héritages du passé et aux fluctuations conjoncturelles de la société. La pression foncière présente dans les grandes villes du « Sud » condamne les villes moyennes des alentours telles que Mohammedia à recevoir des flux de populations sans interruption. La fragilité, la jeunesse et l’inexpérience des systèmes urbains de ces villes ne permettent donc pas la bonne implantation et intégration de ces populations immigrantes. Face à cette urbanisation rapide, spontanée et mobile, les politiques locales sont souvent inefficaces, démunies de tout aspect social. Si le Maroc, ancienne colonie française, a décidé de lancer un grand programme de résorption de l’habitat insalubre en 2004 à l’image de celui lancé par la France dans les années 1960, il est toujours confronté aux pratiques locales, au manque d’encadrement et aux risques de corruption. Si l’aspect social des politiques marocaines est effectivement mis au premier plan, force est de constater que ce sont des considérations politiques et des opportunités foncières et financières qui déterminent le fonctionnement de ces interventions. L’intégration des bidonvillois dans la société urbaine ne peut être réalisé qu’avec un accompagnement social effectué par une bonne maîtrise d’oeuvre sociale. Le désenclavement des ces quartiers défavorisés est géré par une politique de résorption de l’habitat insalubre jeune et inadaptée.

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