NICOLAS Georges
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Réflexions sur l’article de Bruno De Dominicis
Auteurs :NICOLAS GeorgesLoin d’être une preuve du caractère constitutif de l’espèce humaine par la forme langage, l’histoire des « références malléables occidentales » semble prouver au contraire que la forme ne joue aucun rôle déterminant dans les histoires humaines. Ce qui se vérifie également dans les géographies qui sont citées mais pas analysées dans le texte. Pour une raison simple : non seulement la forme n’existe pas indépendamment de la matière mais encore la forme n’est qu’un avatar de la matière
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Le comportement de Walter Christaller prête-t-il à rire ? Roger Brunet
Auteurs :NICOLAS GeorgesOn peut juger « comique » de mettre en cause Walter Christaller pour avoir fait sans sourciller son « travail » de planificateur dans le cadre des plans de déplacement, déportation, extermination, réinstallation dans le Warthegau puis dans les territoires conquis en URSS (Generalplan Ost). Mais ces plans concernaient des millions de personnes. De plus, par opportunisme et cynisme Walter Christaller a légué un cadeau empoisonné à trois générations de géographes : la supériorité du « modèle » sur la « réalité », même si la théorie est inexistante. Mieux vaut, dit-on aujourd’hui, « un modèle faux que pas de modèle du tout ». De plus, il y a chez Walter Christaller des idées qui ne doivent en aucun cas être agglomérées par «accrétion » aux idées sur la "centralité" car, de toute manière, elles ne sont pas scientifiques en raison de leurs erreurs géométriques.
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Nommer les lieux. Centralité, centralisation et décentralités. Le pouvoir des mots
Auteurs :GADAL SébastienAuteurs :NICOLAS GeorgesAuteurs :RADEFF AnneAuteurs :BOLLIGER SabineAuteurs :GURVIL ClémentResponsables:RADEFF AnneDate:Lun, 09/20/2004Lieu:Université de Marne-la-Vallée- les relations entre la réalité, les objets construits par ceux qui l’observent et les mots désignant les lieux (noms propres et noms communs)
- les hiérarchies des noms donnés aux lieux, qui permettent de préciser les rapports dialectiques entre centralisation/ centralité et décentralités
- les liens entre les lieux-objets -
Géopont 2000
Auteurs :FERRIER J.-PAuteurs :GADAL SébastienAuteurs :HUBERT Jean-PaulAuteurs :MARCUS SolomonAuteurs :MORICONI–EBRARD FrançoisAuteurs :NICOLAS GeorgesAuteurs :RADEFF AnneAuteurs :REBOUR ThierryAuteurs :SERIOT PatrickResponsables:NICOLAS GeorgesSERIOT PatrickDate:Mer, 10/04/2000Lieu:Sion (Suisse)Public cible : Géographes, mathématiciens, historiens, linguistes, informaticiens
ISBN 2-88255-051-0
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Décentralité/Centralité : ordre ou désordre ?
Date de publication : 20-01-2011Auteurs :NICOLAS GeorgesAuteurs :RADEFF AnneActivité:professeursAdresse:En Europe, depuis le XVIIIe siècle, la notion de « centralité » a été considérée successivement ou simultanément comme « naturelle », « sociale », « économique », « rurale » et « urbaine ». Une première « théorie de la centralité » s’efforce d’intégrer toutes ces notions au milieu du XXe siècle en Allemagne. Ensuite, les recherches explosent dans les pays de langue anglaise pendant les années 60, dans les pays de langue française, espagnole et italienne dans les années 70, et enfin au Japon dans années 80, avant de se raréfier dans tous les pays. Récemment, cependant, elles sont redevenues d’actualité en histoire dans les pays de langue allemande où elles se rattachent directement aux théories initialement formulées en Allemagne au milieu du XXe siècle. Or, tous les types de « centralités » incluent une notion « d’ordre » considérée d’une part, comme la recherche d’une « relation intelligible » entre une « succession cohérente » de phénomènes perçus et d’autre part, un enchaînement reconstitué d’évènements qui peuvent être historiques. Mais cet « ordre central » est également « politique », soit que ses théoriciens cherchent à consolider l’ordre économique et social existant en l’aménageant de manière plus rationnelle, soit qu’ils projettent de le transformer. Cette interdépendance entre les idées scientifiques et les projets politiques des précurseurs de la « théorie de la centralité » est renforcée au XXe siècle par l’utilisation de la notion d’ordre métaphysique, racial ou commercial. Ceci étant, quel rôle joue la notion « d’ordre » pour comprendre ce qu’il est actuellement convenu d’appeler « théorie de la centralité » dont l’usage s’est généralisé et qui sert, entre autre, à interpréter les sociétés d’Ancien régime européennes aux XVIIe et XVIIIe ?
